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Poèmes d’amour et d’impermanence de Ono no Komachi et Izumi Shikibu
publié aux Éditions du tanka francophone
Depuis les temps antiques jusqu’à nous jours, il est tradition de lire les tankas à voix haute. Quelle émotion de réciter les poèmes de deux femmes de l’ancienne cour du Japon, écrits il y a plus de mille ans ! Et pourtant, ils semblent si contemporains…
Merci à Patrick Simon et à son équipe des Éditions du tanka francophone, ainsi qu’à la traductrice Geneviève Liautard, à partir d’une traduction de Jane Hirshfield.
(la traduction ne respecte pas le rythme 5/7/5 7/7 des textes originaux)
« Les deux poètes dont l’œuvre est rassemblée dans Lune d’encre, sont des personnages centraux du seul Age d’or de l’histoire de la littérature dans lequel les femmes écrivains étaient considérées comme des génies prédominants : l’époque de Heian au Japon qui s’étendit de 794 à 1185. »
Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard
(Lune d’encre, introduction)
« Ono no Komachi (834?-?) était attachée à la cour impériale dans la capitale de Heian-Kyo (aujourd’hui Kyoto) au cours de la première moitié de siècle de son existence. La poésie de Ono no Komachi, profondément subjective, passionnée et complexe, ouvrit la voie à une période poétique d’expression personnelle, d’excellente technique et de profondeur philosophique et affective. »
Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard
(Lune d’encre, introduction)
« Izumi Shikibu (974?- 1034?) écrivait à l’époque où la culture à la cour était en plein épanouissement ; en se consacrant à une vie à la fois religieuse mais aussi intensément érotique, Shikibu approfondit son expérience dans une langue précise dans l’observation, intime, lyrique et profondément émouvante. »
Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard
(Lune d’encre, introduction)
Komachi et Shikibu se révèlent être les deux plus grandes poétesses à une époque importante, non seulement parce qu’elles atteignirent la virtuosité technique dans la forme choisie, les 31 syllabes du tanka, mais aussi parce qu'elles utilisèrent cette forme comme moyen de réflexion et d’introspection. »
Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard
(Lune d’encre, introduction)
On peut se procurer l’ouvrage ici : Éditions du tanka francophone (catalogue)