Terre mère   Bienvenue sur:
 
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Mon esprit léger comme
la brume du petit matin
s'élève jusqu'au divin cosmique,
Je salue l'univers qui palpite en moi.
Je remercie la lumière qui éclaire
chacune de mes cellules.

Je célèbre la vie
qui vibre sur toute
la Terre-mère,
dans toute la nature,
en chacune de ses créatures
et j'embrasse l'énergie sacrée
qui parcourt toute chose.


Je remercie pour tous les dons reçus,
pour mes frères et sœurs les humains,
les arbres, les fleurs, les animaux :
pour les fruits, les herbes de la médecine
et pour tous les éléments,
air, eau, terre, feu,
qui nous soutiennent
et dont nous sommes formés.

J'envoie tout l'amour
dont je suis porteuse
pour que le lien bienfaisant
entre moi et les autres,
entre moi et l'univers,
entre l'univers et les autres,
puisse se renforcer ;
pour que cet amour puisse alimenter
la source de la quintessence.

Que mes actes et mes intentions
soient une contribution significative
pour un changement vers le bien,
vers le respect et vers la paix.
Que ma fragilité et ma misère
soient le pont pour accepter
et pardonner la misère d'autrui.
Que mon évolution spirituelle
soit une participation manifeste
à l'élévation spirituelle
de toute l’humanité.

Que ce jour nouveau
qui s'offre à moi
puisse voir mes pieds
parcourir un chemin d'amour,
puisse voir mon cœur
s'ouvrir à la bienveillance
et mon âme se remplir
d'immense gratitude.


-Nadine Léon


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LUNE D’ENCRE

Poèmes d’amour et d’impermanence de Ono no Komachi et Izumi Shikibu
publié aux Éditions du tanka francophone

Depuis les temps antiques jusqu’à nous jours, il est tradition de lire les tankas à voix haute. Quelle émotion de réciter les poèmes de deux femmes de l’ancienne cour du Japon, écrits il y a plus de mille ans ! Et pourtant, ils semblent si contemporains…

Merci à Patrick Simon et à son équipe des Éditions du tanka francophone, ainsi qu’à la traductrice Geneviève Liautard, à partir d’une traduction de Jane Hirshfield.
(la traduction ne respecte pas le rythme 5/7/5 7/7 des textes originaux)

« Les deux poètes dont l’œuvre est rassemblée dans Lune d’encre, sont des personnages centraux du seul Age d’or de l’histoire de la littérature dans lequel les femmes écrivains étaient considérées comme des génies prédominants : l’époque de Heian au Japon qui s’étendit de 794 à 1185. »

Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard

(Lune d’encre, introduction)

Ono no Komachi

« Ono no Komachi (834?-?) était attachée à la cour impériale dans la capitale de Heian-Kyo (aujourd’hui Kyoto) au cours de la première moitié de siècle de son existence. La poésie de Ono no Komachi, profondément subjective, passionnée et complexe, ouvrit la voie à une période poétique d’expression personnelle, d’excellente technique et de profondeur philosophique et affective. »

Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard

(Lune d’encre, introduction)

Izumi Shikibu

« Izumi Shikibu (974?- 1034?) écrivait à l’époque où la culture à la cour était en plein épanouissement ; en se consacrant à une vie à la fois religieuse mais aussi intensément érotique, Shikibu approfondit son expérience dans une langue précise dans l’observation, intime, lyrique et profondément émouvante. »

Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard

(Lune d’encre, introduction)


Komachi et Shikibu se révèlent être les deux plus grandes poétesses à une époque importante, non seulement parce qu’elles atteignirent la virtuosité technique dans la forme choisie, les 31 syllabes du tanka, mais aussi parce qu'elles utilisèrent cette forme comme moyen de réflexion et d’introspection. »

 

Jane Hirshfield, traduction Geneviève Liautard

(Lune d’encre, introduction)

 

On peut se procurer l’ouvrage ici : Éditions du tanka francophone (catalogue)

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  • Frédéric Goudon dit :
    16/10/2021

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