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Les incendies de forêt sont un phénomène récurrent en été, à cause des fortes chaleurs, du manque de pluie et de la sécheresse qui en découle. Et alors, à la moindre étincelle, les brindilles, les broussailles puis toute la forêt s’enflamment. Rappelons-nous des récents grands feux du 2020 en Australie et en Sibérie.
Moins de 10 % des départs de feu en forêt sont d'origine naturelle, produits par la foudre et les orages secs. Ils sont en majorité dus à l'imprudence et au je-m’en-foutisme des humains, en outres, près de 40 % des feux de forêt sont allumés volontairement, par folie et encore plus fréquemment par avidité, accentuant ainsi le processus du déboisement global. Par an, une moyenne de presque 10 millions d’hectares de forêts disparaissent de la superficie de la Terre.
Les premiers arbres sont apparus il y a quelques 400 millions d’années. Ils amorcent l’explosion de la biodiversité terrestre. Ils jouent un rôle prépondérant pour la stabilité des sols et leur nourriture. Ils fonctionnent comme régulateurs climatiques. En effet les forêts participent activement au cycle de l'eau, via l'évapotranspiration ou l'infiltration vers les nappes, et influencent donc la pluviométrie.
Sans oublier qu’elles ont une fonction importante dans la fixation du CO2 que nous émettons massivement et qui perturbe dangereusement notre climat : 40 % du carbone terrestre est stocké dans la végétation et les sols des forêts.
Autrefois la forêt couvrait 50% de la surface du globe.
Aujourd’hui, elle n’en couvre plus que 30% environ, pour une surface totale de 4 milliards d’hectares, soit 40 000 000 km2.
Le déboisement a commencé dès le début de la sédentarisation des humains, continuant d’augmenter avec le développement de la civilisation. La première cause de déboisement dans le monde est l’agriculture, responsable à 80 % de la déforestation mondiale, ainsi que le chauffage, la construction et l’urbanisation. Dans la seconde moitié du xxe siècle, les zones les plus concernées sont : l'Amazonie, l'Afrique équatoriale et la zone Malaisie/Indonésie en Asie.
Les feux de défrichement sont continuellement pratiqués par les latifundistes pour augmenter la superficie cultivable. Au Brésil, grand exportateur de viande de bœuf, on l’adopte de façon illégale pour faire place à la culture intensive du soja, destiné à alimenter également les élevages intensifs de l’Europe.
Ailleurs comme en Indonésie, populations indigènes et animaux sont chassés de leurs territoires pour les occuper avec les plantations de palmiers à huile qui s’étendent désormais sur 27 millions d’hectares à travers le monde.
La déforestation est la cause de menace d’extinction d’un nombre impressionnant de plantes et d’animaux. Elle opère également un fort impact sur le changement climatique. Unie à d’autres facteurs d’origine humaine, elle accélère le processus du réchauffement global.
Les incendies forestiers volontaires doivent être considérés des écocides, des crimes perpétrés contre la nature à échelle planétaire et doivent être poursuivis par une loi internationale et sanctionner en tant que tels selon les Droits de la Nature.
En quelque sorte nous avons tous une part de responsabilité pour ces incendies de forêts, ici ou ailleurs. De même que chacun a la possibilité de faire sa part pour ralentir les dégâts, par exemple :
Diminuer sa consommation de viande provenant notamment des élevages intensifs.
Contrôler que les produits achetés ne contiennent pas d’huile de palme.
Ne pas exagérer dans la consommation de bois de chauffage (isoler nos habitations et s’habiller de conséquence selon la saison)
Planter des arbres, chez soi ou par l’intermédiaire d’association, même à l’étranger.
Faire œuvre de sensibilisation.
Soutenir les associations qui s’engagent dans la lutte contre la déforestation.
Entrer en connexion avec la nature, en soi et tout autour de soi.
Et bien entendu être très prudent en allumant des feux dans la nature et, ça va de soi, ne pas jeter de mégot incandescent par la vitre de son auto…
Auteure NadineLéon – Ma Maison la Terre.