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Tous mes remerciements à Emmanuelle et à Patrick pour leur aide précieuse.
On peut tranquillement le commander à son libraire habituel en spécifiant le code
ISBN 978-2- 923829-76-0
J’irai mourir à Yakushima de Nadine Léon, roman (Éditions du tanka francophone)
Un amour à distance naît hors de l’espace-temps. Un amour vibrant.
Cette rencontre virtuelle, en apparence casuelle mais dont la cause se révélera plutôt mystérieuse, changera profondément la protagoniste dans son intériorité et dans sa façon de ressentir le monde. J’irai mourir à Yakushima est une histoire d’amour qui mêle le sensuel au spirituel et qui fournit le prétexte pour une confrontation entre les deux cultures occidentale et orientale, dont les antiques traditions présentent des similitudes, comme les traditions celtes et celles du shintoïsme, pour lesquelles la nature est sacrée.
Chaque chapitre de ce roman est introduit par un tanka, poème bref très codifié d’origine japonaise.
Nuit de velours noir
de la mousse des nuages
se lève Vénus
être pour quelques instants
dans le reflet de tes yeux
Cèdres millénaires
l'île de Yakushima
nimbée de mystère
dans une forêt de mots
la rencontre de nos âmes
Des racines se sont propagées entre nous et se sont entrelacées, des racines de terre et de ciel, des liens sans nœud prêts à se défaire à n’importe quel instant. Ou peut-être que ces racines surgiront du monde enfoui où elles se trouvent pour se manifester en une forêt vibrante, tout en gardant nos doux secrets dans l’invisibilité.
Nadine Léon - J’irai mourir à Yakushima, roman (Éditions du tanka francophone)
Quelques fois la vie t’offre un parcours de souffrance que tu n’aurais jamais voulu emprunter, où le seul choix qui te reste est celui de t’abandonner et d’aimer, aimer de toutes tes forces, malgré tout.
Nadine Léon - J’irai mourir à Yakushima, roman (Éditions du tanka francophone)
Les épreuves sont comme des portes qui s'ouvrent sur un espace au-delà de nous. Elles nous mènent toujours au bord de nos limites. Elles adviennent pour nous aider dans notre évolution, à condition qu'on accepte de les affronter dans notre nuit intérieure. Ça fait mal et ça fait peur.
Nadine Léon - J’irai mourir à Yakushima, roman (Éditions du tanka francophone)
Notre civilisation dite ‘‘avancée’’ oublie trop souvent ou ignore complètement que les arbres sont des êtres vivants. Ils sont en lien avec les forêts du monde et avec tout ce qui est vivant. Les forêts tout comme les océans sont la respiration de la Terre, c'est cette respiration qui nous relie au souffle vital et à l'immense souffle universel. Mais tout ça semble faire partie d’un savoir oublié.
Nadine Léon, J’irai mourir à Yakushima, roman (Éditions du tanka francophone)
À travers le récit de Seiji, c’est tout le Japon qui se raconte, sa cosmogonie, son histoire, sa spiritualité, ses îles et ses forêts primordiales, son sens de l’esthétique très raffiné qui va du jardin zen au bonsaï, du haïku au tanka.
Après le deuxième arceau se trouvait le jardin de mon père. C'était un jardin zen. Sakutaro s'immobilisa pendant quelques instants. Miyuki et moi fîmes de même. Le temps resta comme suspendu, entre l’ici et l’ailleurs.
En comparaison avec le jardin-forêt, le jardin de mon père donnait une impression de vide et paradoxalement émanait une sensation de plénitude.
Nadine Léon - J’irai mourir à Yakushima, roman (Éditions du tanka francophone)
Notre vie a-t-elle suffisamment de temps pour que nous puissions contempler l'existence entière d'une étoile ? L'amour est semblable à cette étoile. Le temps d'une simple vie ne peut lui imposer ses limites: il existait avant, il vivra après, car ceux qui s'aiment gardent leurs doigts enlacés au-dessus des siècles.
Jean-Paul Sermonte