Dans un monde
où couve la braise de la haine
que le printemps pourrait
même s’y brûler
Prendre dans la main
une motte de terre
humble mais fertile
pour y semer une graine
La chérir
comme on chérirait un enfant
Planter un arbre
l’appeler Arbre de la tolérance
et s’asseoir juste en-dessous
Attendre patiemment
que le vent souffle
pour lui consigner
notre invocation d’amour
Attendre que les feuilles
bruissent leur danse de la pluie
et entonner doucement
un chant de paix
***
Nadine Léon
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