Alep, o blanche Alep
Alep, o blanche Alep
entre tes murs effondrés
le cœur de l’humanité
tombe en lambeaux.
Dans le sang de tes enfants qui coule
toute une civilité s’écroule
Alep, o blanche Alep
tes fenêtres sans regard
Combien de douleur
ensevelie sous tes décombres.
Combien de nostalgie.
Dans tes ruelles vides
rodent les chiens de la mort
Alep, o blanche Alep
toute ta splendeur millénaire
réduite en poussière
Comment ne pas pleurer
comment ne pas maudire
Alep, o blanche Alep
Le cœur de tes enfants bat
au rythme de la peur…
Cité déniée en proie
aux démons de la destruction
Alep, o blanche Alep
un cri arraché
Qu’es-tu devenue ?
Que sont devenus
les jardins d’Alep
les parfums d’Alep
les oliviers d’Alep
les lauriers d’Alep
les monuments et
les mosquées d’Alep
les marchés couverts
la vie ordinaire
de tous les gens d'Alep…
Tout a disparu
Alep n'est plus.
--Nadine Léon.
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