Ce monde informe décrit dans Impur, sans lieu ni temps définis, sans nom ni visage, appartient à la souffrance universelle, alimentée par la souffrance de chacun.
Lorsqu’on entreprend un parcours d’introspection, c’est que quelque chose nous ronge. Un parcours d’introspection marque un désir de changement et prépare le terrain pour que ce changement s’actualise. C’est un parcours en descente … il faut descendre au profond de soi, aller fouiller les coins les plus obscures de notre grotte intérieure, ceux qui plus nous effraient. C’est revenir sur ce passé à la source de notre douleur. C’est comme s’immerger ‘‘dans les eaux glacées d’un torrent.’’
Cela peut-être un cheminement douloureux vers la connaissance de soi, avec la difficulté de revivre, de supprimer ou de transformer les obstacles qui empêchent notre évolution. C’est avant tout un parcours de purification.
Le parcours d’introspection marque le passage vers une prise de conscience plus profonde de nous-même. Il s’inscrit dans l’itinéraire de vie de chacun, depuis la nuit des temps, depuis que les humains, et avec eux l’humanité toute entière, se sont ouverts à la conscience de soi.
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NadineLéon